Appel à solutions
Identification des outils d’acquisition des données de mobilité issues de GPS
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Contexte et enjeux

La Métropole Aix-Marseille Provence est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui regroupe 92 communes et compte plus de 1 850 000 habitants.

Depuis le 1er janvier 2016, la Métropole Aix-Marseille-Provence est l’Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM) unique sur son territoire. Elle s’est organisée pour traiter les questions de mobilité aux différentes échelles et dans leurs différentes dimensions, en visant une meilleure cohérence entre transport et développement urbain.

Le caractère multipolaire de son territoire implique de nombreux déplacements entre les différentes aires urbaines, et la multiplication des solutions de mobilité. Aujourd’hui la Direction générale de la mobilité travaille à l’optimisation des offres de transport sur le territoire de la Métropole, leur combinaison et adaptation aux enjeux actuels notamment écologiques. Pour cela elle a notamment mis en place un observatoire de la mobilité qui a pour objectif de centraliser, valoriser et capitaliser les données liées à la mobilité, et qui permet de suivre les évolutions dans le temps sur l’ensemble de la Métropole.

En effet, en matière de transformation numérique, le stockage et l’exploitation des données, notamment grâce aux capacités de stockage exponentielles, à la démultiplication des sources de données (opérateurs et usages mobiles, applications métiers, internet des objets connectés, véhicules connectés, freefloating) et à l’avènement des sciences de la donnée (intelligence artificielle et algorithmes) ouvre le champ à de nouvelles pratiques et services dans tous les secteurs. En matière de mobilité et de données transports, le secteur n’est pas en reste.

Il est aujourd’hui possible de d’anonymiser et d’exploiter les données personnelles de déplacement générées par la géolocalisation des mobinautes et/ou de leurs véhicules. Une fois croisées avec des données d’infrastructures routières et les données (théoriques ou temps réel) de transports en commun, ces données doivent permettre d’analyser finement les déplacements des habitants et visiteurs d’un territoire. Elles offrent un potentiel jusqu’alors inégalé en matière d’aménagement urbain, d’adaptation de l’offre de services, d’optimisation des infrastructure d’utilité publique et donc d’amélioration des services rendus dans le champ des compétences des acteurs publics comme la Métropole.

Les données GPS issues des smartphones dont les applications « pistent » les utilisateurs, sont devenues des outils indispensables à l’observation de l’état et des évolutions de la mobilité puisqu’elles complètent et enrichissent les résultats issus des comptages et des enquêtes. Elles permettent de fournir une grande quantité de données sur les flux et les origines-destinations par mode, sur des périodes et en des lieux choisis, en temps réel et/ou de manière continue dans le temps.

Dans cet contexte, la Métropole souhaite identifier et recenser des solutions et technologies existantes ou émergentes afin de disposer d’un panel de services émergents portant sur les attendus suivants :

  • L’acquisition et l’exploitation de données de transports multimodaux issues de données GPS,
  • La diversité de ces données et des traitements réalisés pour permettre une meilleure connaissance de la mobilité sur le territoire,
  • La diversité et la qualité des représentations graphiques associées aux données: dashboarding, data-visualisation, tableaux, matrices, cartographie interactives, séries temporelles…
  • Les possibilités d’intégration de ces données au sein des systèmes d’information de la Métropole (SIG ESRI, plate-forme Open Data Soft…) notamment à travers l’utilisation d’interfaces de programmation ainsi que l’utilisation de formats de données standardisés.
  • La fiabilité et la sécurité des données, leur capacité à être exploiter dans le respect du RGPD.

La Métropole souhaite à terme, disposer de ce type de données à pas de temps réguliers et/ou ponctuellement, sur la totalité ou partie de son périmètre par le biais d’un marché public, portant sur l’ensemble des modes de transport : les automobiles, les poids-lourds, les transports collectifs, la marche-à-pied et le vélo/modes actifs, afin d’affiner sa connaissance selon les heures de la journée et les périodes de l’année, sur les volumes de flux, leur répartition modale, leurs origines et destinations (flux internes et de transit) et sur les fréquentations de parties de territoire ou de site.