Les parcours

6 Parcours de succès story sur territoire d'Aix-Marseille-Provence
 

INTENSITÉ DE RECOURS AUX DIFFÉRENTS SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT

 Elle est nettement plus forte pour les chercheurs (4,6 services en moyenne par entreprise) que pour les autres profils d’entrepreneurs, ce qui s’explique notamment par l’utilisation naturellement plus forte des deux types de structures de valorisation, SATT Sud-Est ou CEA Valorisation et Incubateurs Impulse et Belle-de-Mai pour notre panel.

 Le fait que les jeunes diplômés y aient à peine plus recours (3,2) que la moyenne (3,1) s’explique en partie par le fait que la dimension entrepreneuriale est de plus en plus intégrée dans les cursus d’enseignement supérieur, via le programme Pépite par exemple, donnant ainsi des bases plus solides à ceux qui vont créer leur entreprise.

 De même que pour les dispositifs de financement, les entrepreneurs˝ y ont moins recours, disposant d’un capital expérientiel leur permettant d’être plus autonomes dans le développement de leur entreprise

INTENSITÉ DU RECOURS AUX DIFFÉRENTS DISPOSITIFS DE FINANCEMENT 

 Les jeunes diplômés, qui attaquent le parcours de l’entrepreneuriat au sortir de leurs études, et le commencent potentiellement avec un capital moindre que les autres profils, sont ceux qui y ont le plus recours (5 dispositifs en moyenne par entreprise). A l’inverse, les créateurs d’entreprise ayant déjà créé une ou plusieurs entreprises y ont moins recours.

 Les chercheurs (4,8) ont eux aussi nettement plus recours au financement que la moyenne. Ceci peut notamment s’expliquer par le fait qu’une majorité des chercheurs du panel sont issus de la filière santé, reflétant ainsi une spécificité du territoire métropolitain, où les longs cycles de développement sont plus consommateurs de capital que dans d’autres secteurs

PART DES DIFFÉRENTS SERVICES D’ACCOMPAGNEMENT DANS LE PARCOURS DES ENTREPRISES

 Les deux services d’accompagnement les plus également récurrents dans les parcours, quel que soit le profil du créateur de l’entreprise, sont les pépinières et les pôles de compétiti-vité. Ils apparaissent comme des points de passage structurants dans l’écosystème. Les pôles de compétitivité constituent ainsi près du tiers des services utilisés, avec peu de différence entre profils (de 26 % pour les jeunes diplômés à 31 % pour les chercheurs. Les pépinières représentent presque ¼ du parcours au sein de l’écosystème, seuls les entrepreneurs y ont moins recours (19 %).

 Comme expliqué précédemment, la valorisation prend naturellement une part nettement plus importante (41% contre 19 %) dans le parcours des chercheurs que pour les autres profils.

 Pour ce qui est des services d’accélération, ils sont sensiblement plus présents dans les parcours des entrepreneurs˝ (26 %) et des jeunes diplômés˝ (21 %) que la moyenne (15 %). En revanche, les chercheurs y ont très peu recours (3 %). L’une des explications étant peut-être encore liée à la présence importante dans le panel de chercheurs issus de la filière santé, où les cycles de développement sont potentiellement plus longs que dans d’autres secteurs, se prêtant moins à ce type d’accompagnement.

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